l’urgence de développer l’ensemble des services publics
Il ne faudrait pas sous-estimer l’incidence que peut avoir une élection régionale sur notre vie quotidienne.
Pour exemple, il suffit juste de rappeler une mesure qui avait été prise lorsque la Région était gérée par la gauche, avec un vice-président communiste aux transports : une tarification solidaire avait été mise en place, tenant compte des revenus des usagers, le Pass Solidaire.
Cela facilitait la mobilité, importante pour l’emploi dans une région très étendue qui reste malgré tout la deuxième région la plus industrialisée ; et une mobilité non polluante.
Avec la Grande Région cette politique tarifaire du transport ferroviaire est aujourd’hui démantelée.
Pourtant le transport ferroviaire, voyageurs et fret, est un secteur crucial de la transition écologique et s’atteler au remaillage des petites lignes, très nombreuses en particulier dans l’Aube, et à leur réouverture, est un chantier absolument nécessaire, si l’on prétend vouloir diminuer significativement la pollution et le réchauffement climatique ; et c’est un moyen puissant pour lutter contre la désertification industrielle et rurale, et pour l’emploi. Les crises sanitaire et économique révèlent aussi l’urgence de développer l’ensemble des services publics, en particulier celui de la formation et celui de la santé, avec l’exigence de leur accessibilité pour tous. Autant dire que l’utilisation de l’argent public pour répondre aux besoins de la population et non à ceux des intérêts privés, sera le coeur de nos propositions.