Emanuel Macron n’a visiblement pas prévu de remettre le « libéralisme » en cause. Le « Quoi qu’il en coûte » a fait long feu.
Ne pas se laisser bercer, ne pas se laisser endormir par une communication de crise qui dure depuis 10 mois pour faire valoir ses droits. C’est bien là tout le défi des mobilisations des semaines précédentes et des jours à venir dans des secteurs aussi divers que l’éducation, l’énergie, ou l’hôpital.
Pas question ici de remettre en cause les effets terribles de la pandémie, bien au contraire. Les salariés sont bien les premiers à en souffrir. Mais la crise sanitaire a bon dos : il ne faut pas oublier le monde d’avant. Celui de la réforme des retraites, que le chef de l’Etat est loin d’avoir oubliée. Il y a aussi ces tentatives de museler la liberté d’expression comme le droit de manifester avec la loi dite « sécurité globale » . Mais que Jupiter se rassure, le monde du travail ne sera visiblement pas celui du silence…
LOGOS