Depuis 2008, la Chapelle Saint-Luc a un maire de gauche. Il s’affirme même en tout temps et en tout lieu comme socialiste. Il est bon de le rappeler à ses électeurs qui n’en ont pas toujours conscience.
Lors du dernier Conseil communautaire, celui-ci n’a pas souhaité pourtant représenter la gauche en proposant sa candidature. Il aurait sûrement recueilli un score honorable et aurait ainsi montré sa conviction d’une gauche capable de défendre une politique alternative à celle d’une droite surreprésentée. Non, Olivier Girardin a jeté l’éponge.
Mieux, il a jeté sa défroque socialiste aux orties et voté pour François Baroin. Il s’en est expliqué devant tous les maires et élus de Troyes-Métropole, Baroin, c’est le meilleur ! Mieux encore, il a déclaré qu’il n’avait pas de temps à perdre avec de « vils débats politiciens ». Fournir à l’assemblée sa conception socialiste de la gestion communautaire, serait donc inutile et même vil, c.à.d. méprisable. Curieux ! En a-t-il une seulement ?
La dernière banderille non relevée par la presse, à propos de ces « vils débats politiciens », c’est lorsqu’il a conclu son étonnant soutien à Baroin par : « Ce ne sont que billevesées ». Ces débats sont donc devenus pour lui des propos vides de sens, des sottises et des balivernes, tellement la gestion de la droite lui paraît excellente. Les élus de gauche, les électeurs de gauche ne peuvent-ils pas se sentir insultés par ce mépris affiché pour le débat politique ? Ils n’ont pas élu Girardin pour qu’il défende les idées de la droite ! A défaut d’être l’homme araignée, dit férocement le journal, mieux vaut voter pour celui qui s’apprête à régner. Mieux vaut s’agripper que grimper.