La simple logique voudrait que le rapport d’Oxfam France (voir l’Humanité du 22 juin ou www.oxfamfrance.org/rapports/cac-40-des-profits- sans-lendemain) sur le partage des richesses au sein des groupes du CAC 40, soit une bombe sociale et politique. Citons simplement ceci : dès le quatrième jour de janvier, un PDG aura gagné autant que la moyenne de ses salariés en un an !
Une caste de prédateurs se gave à la tête de l’économie française. Leur but n’est pas le bien public, mais le versement de dividendes toujours en hausse. Cette situation est une insulte pour la masse des salariés, pour celles et ceux qui ont été en première ligne ces derniers mois. Ce capitalisme « devenu fou » est un fardeau pour l’économie. Les premiers de cordée ne sont pas un atout pour la France. C’est le contraire !
On a vu, avec la crise, revenir les débats sur l’ISF, écartés rapidement par Macron. Mais ce n’est qu’une partie du débat. C’est à ce capitalisme de prédation qu’il faut mettre un terme afin de construire une autre économie. Ce rapport devrait être une bombe. Mais au nom de l’idéologie libérale, les prédateurs trouvent de multiples relais complaisants. Cela aussi doit cesser.