Oui vous savez, ceux dont Audiard disait que c’est à ça qu’on les reconnait. Retrouvez vous-même la phrase au complet car avec la nouvelle Loi Avia, ça craint : dans le monde « d’avant », en cas de bourde, un pandore vous arrêtait, puis un juge vous sanctionnait (ou pas), ça s’appelait « l’Etat de droit ».
Dans le monde idyllique « d’après », grâce, ou à cause, de cette loi, en cas de propos haineux sur le Net, (à partir de quand suis-je haineux ?) le même pandore pourra décider de faire retirer votre propos et ensuite, seulement ensuite, vous pourrez vous plaindre à un juge.
Continuons, faut croire que le covid est un élément révélateur de ces c.. neries. Des exemples ? Souvenez-vous : les masques, d’abord inutiles deviennent obligatoires en bus, dans des magasins, dans le métro au boulot… Mais… Payants ! Et surtout, surtout, le président lui-même l’a dit (le 18 Mai sur sa chaine BFM) on n’en a jamais manqué, juste on a un peu patouillé dans la choucroute au début.
Autre exemple ? Un député a eu l’idée de proposer que les salariés (je traduis : les prolos) DONNENT de leurs congés aux soignants, logique, z’ont rien foutu pendant deux mois… sauf que, pas tous et avec quels risques. Allez, une dernière. A vomir. Un préfet (Bourvil avait son douanier, nous un préfet) a osé matérialiser la distanciation par des ananas, et, tenez vous bien au cocotier, distanciation entre un blanc et un noir. C’était aux Antilles ; « en même temps », on y fêtait l’abolition de l’esclavage… Ils osent tout je vous dis.
Jusqu’au président, tout fier de vouloir pour le 11 janvier 2021, son « one Planet summit » à Marseille ; alors je vais lui répondre en anglais puisqu’il néglige notre belle langue : Please Mr macron, go home ! QUICKLY !
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