Fainéants, privilégiés, preneurs d’otages, CGT “menaçante”, “qui refuse le dialogue”, jusqu’à être odieusement comparée à Daesh : pas un jour ne passe sans que les militant.e.s de la CGT et son secrétaire général ne fassent l’objet d’injures et de caricatures méprisantes lancées par la Sainte-Alliance médiatico-politique ultralibérale.
“Ce n’est pas la CGT qui gouverne” a cru nous apprendre, martiale, la porte-parole du gouvernement.
Le problème, c’est qu’une majorité de nos concitoyens refuse de discuter du poids des chaines qui les lient à la régression sociale ficelée par la coalition de la technocratie d’État et des puissances financières internationales. Ils veulent une vraie négociation sur le “mieux vivre”. À travers ce mépris, s’exprime celui du salariat organisé qui, chaque jour, fait la démonstration des divergences d’intérêts entre les puissances d’argent et les travailleurs