Lors de l’assemblée générale du RS10, le maire, Éric Vuillemin, a prétendu que, grâce à lui, l’hôpital de Romilly portait le nom de Maurice Camuset (Cf. Est-Éclair du 03/12). Une contre‐vérité de plus : la décision a été prise alors qu’il n’était encore rien pour la commune. Elle fut en effet actée par le conseil d’administration de l’hôpital un an avant son élection ; précisément le 26 mars 2007. Sur les quatorze votants à ce conseil : 8 pour, 5 contre et une abstention. Notons encore qu’il aura fallu quatre années d’action et d’initiatives diverses, animées par un collectif rassemblant des personnes de tous horizons, pour que l’action de Maurice Camuset et des conseils municipaux qu’il présida ne disparaisse pas de la mémoire romillonne. Des milliers de signatures recueillies, réunion publique avec 200 personnes avec exposition, chants et poèmes, pose d’une plaque sur la maison de Maurice et Gisèle, son épouse, en présence de 300 personnes et des associations d’Anciens Combattants, porte‐drapeaux, et de l’Harmonie municipale. Il aura fallu tout cela pour que celui qui fut maire durant 35 années ne sombre pas dans l’oubli. Et merci aussi à Mme Ginette Collot qui fut une des chevilles ouvrières de ce collectif. En réalité, Éric Vuillemin, fraîchement élu maire, n’a eu qu’à poser une plaque concrétisant une décision prise bien antérieurement à son élection. Ce rappel des faits est incontestable. J’en profite pour pointer un manque évident sur les panneaux annonçant “Hôpital MauriceCamuset”. Mention n’est pas faite qu’il fut maire de Romilly de 1949 à 1984.
S’agissant de la dénomination de la nouvelle piste d’athlétisme, la famille Triché se félicite du vote unanime du conseil d’administration du RS10, demandant qu’elle porte le nom d’Auguste Triché. Dans la décision qui sera prise, une seule chose devra compter : son engagement indéfectible en faveur de la jeunesse et le sport, en particulier l’athlétisme avec des résultats remarquables qui ont fait honneur à la Ville. Si un refus devait intervenir, il serait très largement interprété comme une décision politique car son fils était conseiller général communiste, qu’Auguste Triché n’a jamais caché ses sympathies pour ce parti et pour Maurice Camuset. L’article de l’Est‐Éclair du 3 décembre indiquant que “les réticences chez les élus de la majorité” viendraient de là, m’a laissé pantois. Tout cela n’en a pas fait un mauvais entraîneur et dirigeant sportif. Il suffit de se reporter aux innombrables articles de presse pour s’en rendre compte. Après Jean‐Claude Steyer, Bernard Guy, Auguste Triché a aussi toute sa place au stade Bardin‐Gousserey.
JOË TRICHÉ
ANCIEN CONSEILLER GÉNÉRAL ET MEMBRE DU C.A. DE L’HOPÎTAL DE ROMILLY-SUR-SEINE