Le ministère de l’Intérieur avait jusqu’au 15 juin pour mettre en ligne le site internet qui permettra de recueillir les signatures des citoyens contre la privatisation d’ADP.
Chargé de l’organisation du RIP, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui dégaine plus vite matraques et lacrymo qu’il ne respecte les textes relatifs à ses devoirs, et après s’être fait - pour la forme - tirer l’oreille par le premier ministre, a finalement reçu le 13 juin les parlementaires qui mènent la bataille contre la privatisation d’ADP. Au premier rang, les élu.e.s du Parti communiste, qui se sont remis dans les starting-blocks après le succès de la première manche : la validation de la procédure d’organisation du référendum par le Conseil constitutionnel. Seconde manche du bras de fer engagé pour empêcher la privatisation d’ADP, décidée par Macron et son gouvernement : la collecte à partir du 15 juin, et sur une période de neuf mois, de 4 717 396 signatures, représentant 10% du corps électoral.
Le PCF vient donc d’appeler « les français.e.s à s’emparer du RIP », précisant en outre qu’il « contribuera avec ses militant.e.s à la collecte des [...] signatures nécessaires au référendum. Nous serons par ailleurs particulièrement vigilants quant à la transparence du processus de collecte organisé par l’État. » Des bureaux de vote seront ouverts dans chaque canton ainsi qu’un site de vote par internet :
¨www.referendum.interieur.gouv.fr
« Ensemble, nous pouvons contribuer à la réussite de cette initiative démocratique. Je compte sur vous pour signer et faire signer cette demande de référendum... » a déclaré la sénatrice Éliane Assassi, « c’est un évènement politique qui peut changer bien des choses dans notre pays. »