Un an après les grèves pour protester contre le “nouveau pacte ferroviaire”, les cheminots étaient de retour dans la rue, le 4 juin.
Ils étaient plusieurs milliers à Paris pour protester à nouveau contre cette réforme et contre la dégradation du climat social au sein de l’entreprise. CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT-Cheminots dénoncent les incertitudes qui restent liées à cette réforme et les « réorganisations permanentes » entraînant « sans exception des suppressions de postes ». « Il n’y a pas une seule mesure dans cette réforme qui produise des effets positifs », a affirmé Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, tandis l’Unsa-Ferroviaire, appelle à « un système ferroviaire répondant aux besoins du service public ». Les syndicats alertent également sur le climat social qui se dégrade depuis plusieurs mois : « On voit bien que l’entreprise sait que le management et la réorganisation qui sont à l’oeuvre sont toxiques pour les salariés », estime SUD-Rail, qui compare ces méthodes à celles de la direction de France Télécom lors de son plan de restructuration entre 2006 et 2010.