Les communistes aubois appellent à participer, ce samedi 25 mai à 14 h, place J.- Jaurès à Troyes, à la Marche pour le climat organisée par un collectif d’associations auboises
« Le deuxième pilier de notre programme, c’est la planète d’abord ! », rappelait encore la semaine dernière Ian Brossat au meeting à la salle Japy à Paris. Et d’estimer qu’« être authentiquement communiste, c’est être profondément écologiste ». Cinderella Bernard, candidate sur la liste, a, elle aussi, clairement posé les jalons : « il ne peut y avoir de véritable écologisme sans anticapitalisme… Le capitalisme vert ça n’existe pas ! » Aujourd’hui, de nombreuses études ont fait la démonstration du risque de réchauffement climatique. Économistes - de gauche, mais aussi de droite - ont démontré les limites du capitalisme, et les enjeux sont tels qu’on ne peut avoir de demi-discours sur le renversement de ce système. L’Europe doit devenir une communauté humaine qui protège son environnement de vie, ce qu’elle ne fait pas aujourd’hui.
50% de l’investissement dépend de collectivités locales "sous austérité"
Les collectivités territoriales sont en premières lignes pour faire face aux défis environnementaux, mais elles subissent de plein fouet les politiques d’austérité des dernières décennies. En deux quinquennats, les collectivités locales auront dû réduire leurs budgets à hauteur de 24 milliards d’euros. Quand on sait que 50% de l’investissement en faveur de la transition énergétique dépend des collectivités locales (habitat social, énergies renouvelables, etc.), on imagine très vite combien les politiques d’austérité imposées, tant au niveau européen que national, obèrent les initiatives nécessaires dans ce domaine. La Banque Centrale Européenne a distribué près de 3 000 milliards d’euros d’argent public aux banques privées sans contrepartie. Les communistes proposent de créer un fond européen permettant de financer un grand service public de la transition énergétique, du mix énergétique et de la recherche, et d’allouer des fonds européens dans les transports collectifs, la rénovation des voies ferrées pour un maillage de proximité, le développement des services publics pour réduire les mobilités et rendre un meilleur service, utile et nécessaire, à toute la population. De son côté, la PAC (politique agricole commune) doit accompagner les agriculteurs vers une production raisonnée et respectueuse de l’environnement, en sortant l’agriculture des logiques de marché concurrentiel et uniformiser les normes de production vers le haut.