En seconde position sur la liste de Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard était à Troyes, mercredi 10 avril, pour poser la “première pierre” de la campagne des communistes Aubois.
Pas de langue de bois. Le parler-vrai d’une ouvrière et le franc-parler d’une révoltée. Telle est Marie-Hélène Bourlard, un petit brin de femme qui connaît, pour l’avoir elle-même vécue, la « misère du monde » ; celle des exploités, de ceux qui ne comptent pas quand les actionnaires comptent leurs profits. Une femme engagée, dès l’adolescence dans la lutte des classes, dont on s’efforce de nous faire croire qu’elle ne serait plus qu’une vieille lune. En seconde position sur la liste de Ian Brossat à l’élection européenne, ouvrière du textile, elle a répondu à l’appel des communistes de notre département qui a perdu une vingtaine de milliers d’emplois dans ce secteur suite aux délocalisations vers les pays « à salaires toujours plus bas », autrement dit aux délocalisations des délocalisations.
Le 26 mai, chaque voix comptera
Évidemment, le sujet n’a pas manqué de susciter des témoignages de la part de celles et ceux, syndicalistes, militant.e.s et élu.e.s du PCF, sympathisant.e.s, réunis à la fédération du Parti communiste de l’Aube pour l’accueillir dans une ambiance conviviale. Le temps d’une couple d’heures, Marie-Hélène Bourlard avait posé son bâton de pélerin à Troyes pour lancer, de manière « officielle », la campagne des communistes aubois pour les élections européennes. Sa venue a coïncidé avec la sortie des presses de notre supplément de 4 pages (distribué avec ce numéro de La Dépêche), destiné à être massivement diffusé sur les marchés, boîtes à lettres et autres initiatives à venir. À eux de jouer maintenant pour aller chercher les voix qui permettront de faire élire au Parlement européen la première femme ouvrière. Le 26 mai sera décisif car, faut-il le préciser, il n’y aura qu’un seul tour dans un scrutin à la proportionnelle. Chaque voix comptera et, comme l’a rappelé un intervenant, commençons par le commencement : discuter avec nos familles, nos connaissances... Si, dit-on, « la mobilisation n’est pas la guerre », faisons en sorte qu’elle soit le gage d’une belle campagne pour notre liste.