À l’invitation des élus et de la section PCF de Romilly, le sénateur de Seine-Saint-Denis, Fabien Gay, était venu rencontrer, le 21 février, les syndicalistes et les salariés de l’AFPA. Suite à cette visite, il a interpelé le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire.
Une venue dont notre hebdomadaire s’est fait l’écho (Cf. n°1536) ainsi que des différentes initiatives prises par la CGT locale et, au Conseil municipal, par les élus communistes. Comme il l’avait annoncé lors de la réunion publique qui s’était tenue ce même jour en début de soirée, Fabien Gay a adressé une question à Bruno Le Maire sur la « fermeture de trente-huit centres AFPA sur le territoire ». Rappelant « la qualité des formations proposées et [...] le taux d’insertion qui en résulte » (71%), Fabien Gay plaide en rappelant au ministre que « les propositions d’embauches en CDI sont de 54% pour ceux issus d’un stage AFPA, contre 17% pour ceux issus du privé ». Il lui signale aussi que les organismes de formation privés pratiquent « pour certains, des tarifs peu élevés et concurrencent [...] l’AFPA, la mettant dans une situation difficile, puisque, depuis 2012, elle se trouve en déficit [...] ».
Estimant que « les besoins en formation ou en reconversion vont continuer à croître décennie [et qu’] il apparaît donc contradictoire de supprimer la formation publique », le sénateur demande donc au ministre « un moratoire sur la fermeture des trente-huit centres [ainsi que] l’organisation de tables rondes réunissant toutes les parties concernées ».