J’écoutais la Le Pen ce matin. Encore elle ? - Oui, dans un discours apparemment correct comme on le disait des Allemands en 1940 ! Korrekts, propres, bien élevés. Les questions des auditeurs bousculèrent un peu l’image de la dame. Chassez le naturel, il revient au galop.Madame le Pen, énervée, jeta les prières de rue à la figure de l’interlocuteur. Mais, qu’on la critique ou non, les media donnent et redonnent du RN qui est chargé de rassembler suffisamment d’électeurs pour être en seconde position derrière Macron, chargé lui, de gagner son deuxième mandat de haute lutte contre un diable convenablement choisi, en l’occurrence la fille. Le Pen. Macron : un Bernard de Clairvaux prêchant pour la croisade. Il faut veiller bien sûr à ce qu’une troisième force ne vienne pas perturber ce scrutin de dupes. Les protestants d’aujourd’hui, de diverses couleurs hélas pourraient s’unir dans une gauche acceptable. Mais pour le moment, elle ne reconnaît plus ses petits. Rassemblée, la gauche serait efficace, mais elle est gangrenée à la fois par l’insoumission et la compromission.
Dans ce paysage, Macron joue sa partie de président des super-riches. Il les protège « pour permettre le ruissellement sur les plus démunis ». Il invente les licenciements salvateurs qui permettront les embauches créatrices de profits. Et comme disait un gilet jaune apolitique, il dégraisse les fonctionnaires pour améliorer le service public ! C’est la dialectique du pire, dit la CGT. L’homme est capable du meilleur comme du pire, mais Macron, c’est dans le pire qu’il est le meilleur.