Les militant.e.s sortent de leur
congrès sur leurs deux pieds :
un dans les luttes, l’autre dans
l’alternative.
Nouveau logo, nouveau texte d’orientation, nouveau secrétaire national,
les communistes réunis en congrès à Ivry-sur-Seine (Val-de-
Marne) ont adopté à 87,23% un "Manifeste" profondément remanié
et élu une nouvelle direction. Une liste unique de candidatures pour
le Conseil national a été présentée et adoptée avec 442 voix (569 votants,
736 inscrits). Pierre Laurent, salué par une longue ovation, est
appelé à devenir président du Conseil national.
Dans son allocution de clôture, Fabien Roussel, nouveau secrétaire national, a dit le soutien du PCF aux « gilets jaunes, blouses blanches, robes noires de la justice, mais aussi cols bleus des usines [...] qui ont des raisons de donner de la voix ». En terme de stratégie, la page du Front de gauche ayant été tournée, le PCF mise sur une « union populaire agissante » s’appuyant sur des « fronts de lutte sectoriels pour faire progresser des objectifs précis de transformation sociale, écologique, démocratique ». Les communistes sortent ainsi de leur congrès « prêts pour le combat », comme l’a lancé Fabien Roussel, avec des propositions, comme une augmentation générale des salaires et pensions dès 2019 (Cf. ci-dessous) et des travaux pratiques avec la campagne des européennes (Cf. ci-contre) où ils ont décidé de continuer de tendre la main à gauche, tout en proposant « la candidature de Ian Brossat comme tête d’une liste de large rassemblement ». Aux côtés des "Arjo", des salariés de GE Hydro, des GM&S, des Ascoval, aux côtés des familles mal logées ou des réfugiés traités comme des moins que rien, « c’est là qu’est notre place », a rappelé le secrétaire national, avant d’exhorter tous les militant.e.s communistes : « Soyons fiers de nos engagements militants et de nos combats ! ».