Le SDEDA a volontairement flouté
les réalités du dossier. L’absence de
démocratie en amont du projet a permis
de dérouler un tapis rouge pour la
multinationale française Veolia, qui est
le chef de file mondial pour la gestion
de l’eau et des déchets ménagers.
Sur vingt-cinq ans, le contrat se monte à
240 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Par an, 60 millions de tonnes de déchets
devront obligatoirement être brulées, soit
300 bennes à ordures ménagères par semaine.
Une poule aux oeufs d’or pour Veolia. En séance plénière du
Conseil municipal de la Chapelle-Saint-Luc, Bernard Champagne a renouvelé
des propositions au nom des élus communistes :
- la parution d’un journal municipal spécial UVE donnant la parole
aux “pour”, aux “contre”, au SDEDA, aux élus de la ville, au collectif
citoyen… afin de permettre un élan de démocratie,
- la tenue d’un Conseil municipal extraordinaire sur le lieu où Veolia
projette sa construction qui permettrait de donner en direct la parole
à la population,
- l’exigence du retrait des poursuites déclanchées par Danièle Boeglin, au nom du SDEDA, contre le collectif de Chapelains qui ont osé l’interpeller. L’élu communiste a expliqué qu’il est « honteux que Danièle Boeglin utilise l’argent public, notre argent, pour traîner en justice d’honnêtes citoyens. Véolia pilonne les opposants au projet. Le SDEDA lui prête main forte et argent public. » Il n’est pas trop tard pour stopper le train Valaubia. Un recours en justice doit s’adosser sur l’appui informé et conscient de la population. Il faut sortir de la délégation de pouvoir faite tous les six ans aux élus et permettre une appropriation par les citoyens de tous les dossiers qui engagent leur avenir.