C’est en écoutant la presse qu’on connaît nos ennemis et qu’on
se fait une ligne de conduite vis-à-vis de la politique.
Je vois qu’on tire à l’obusier lourd sur le Vénézuela et que la
mitraille est permanente pour la Russie. La Chine nous a été
fortement montrée du doigt, mais depuis qu’elle vient de s’entendre
avec Trump pour le commerce, elle a beaucoup remonté
dans notre estime.
Enfin, bizarre pédale douce pour l’Italie, cependant entre les
mains des fascistes. On frémit qu’elle aille abandonner nos critères
européens.
Moi qui ne suis pas très « politique », j’aime cependant confronter
les informations. J’apprends ainsi que Maduro au Vénézuela
a été élu avec 67% des voix et une abstention record. Ce qui
est très mal vu sur l’échelle éthique des commentateurs. Mais
n’a-t-on pas eu, en 2017, les mêmes résultats pour Macron (66%
et une abstention record) ? Évidemment, ce rapprochement est
de mauvais goût.
Il est dit aussi que Maduro a pu obtenir des voix populaires du
fait qu’il a octroyé des aides alimentaires importantes aux pauvres.
Il a ainsi « contrôlé le scrutin ». Vu de cette manière, la solidarité
serait une arme des dictateurs.
Macron l’a bien compris ; il vient de déclarer que les prestations sociales pèsent d’un poids croissant sur le budget de la France, et ont un petit côté « assistanat » déplaisant et dangereux et qu