Nicolas Hulot est - paraît-il - propriétaire de neuf véhicules à moteur, dont des modèles très polluants... Aussitôt, les mesquins ont ricané : « Hulot, écolo mais pas trop ! » Le pauvre ministre de la transition écologique a même dû se défendre : il roule propre la plupart du temps. C’est cela, le sens de la mesure. Amis, ne soyez pas vachards, si Monsieur Hulot déclare tant de véhicules, c’est qu’il possède plusieurs demeures, disséminées aux quatre coins de France. Il a donc d’importants besoins en termes de mobilité. Vous en avez de bonnes, ça n’est pas simple d’aller en vacances partout à la fois ! À Paris où il vit et travaille, il pilote un scooter électrique. « Our planet great again », etc. Mais, et c’est bien naturel, sauf à prendre un bus Macron - ce qui serait démago et très inconfortable - il lui faut un van pour partir en vacances. Des vacances épuisantes. Imaginez... D’abord, pour fuir la pollution parisienne, direction la Savoie. Un peu de grand air, la montagne, le temps d’avaler une fondue, et hop ! direction la Corse. Là, il se détend un peu, prend l’air en 4x4 et rêve d’Ushuaïa, à bord de son bateau à moteur. La voile, c’est lent. Sans s’attarder, le voilà qui file en Côtes d’Armor, où une BMW l’attend, ainsi qu’une camionnette (il faut bien transporter les chevaux). Pas simple d’occuper tant de villas en même temps, sur des sites aux reliefs différents, aux climats différents... Nicolas, voyez-vous, il est comme tous les multimillionnaires : il est contraint à la multi villégiature. Pas de tout repos. Zazie