Dans ses pages économiques, la presse départementale du
28 juin rapporte les propos tenus par Jean-Claude Valot à l’assemblée
générale du Medef de l’Aube. Vice-président national
du patronat et proche de Pierre Gattaz, il a indiqué qu’il était
devenu chef d’entreprise pour s’enrichir : « jeune, j’ai eu une obsession,
c’est de gagner du pognon [...] L’entreprise, c’est la manière
d’être libre, la manière de s’enrichir ».
Comment ? En faisant main basse sur les richesses produites
par les salariés et sur les fonds publics que l’État et collectivités
territoriales distribuent généreusement. Ainsi, contrairement à
ce que l’on nous martèle, la baisse des cotisations sociales patronales,
le CICE... n’ont pas, dans l’esprit de ce patron, l’emploi
pour objectif mais celui de lui permettre de s’enrichir. Cela ne nous
étonne pas, mais il est nécessaire de le rappeler sans cesse.