3,5 millions de
demandeurs d’emploi
en catégorie A à fin
mars en France.
20 140 dans l’Aube...
Mais le ministre du
travail, François Rebsamen,
finaud malgré ses piètres résultats, a su discerner dans les mauvais
chiffres « un signe encourageant » qui conforte la politique du
gouvernement qui serait « sur la bonne voie ». François Hollande et le
gouvernement s’acharnent et s’entêtent quand, mois après mois, la
chronique de la hausse du chômage n’est pas qu’une simple « progression
moins forte » - élément de langage qui remplace « l’inversion de la
courbe » - mais des vies et des familles supplémentaires qui basculent
dans l’exclusion et la crainte en l’avenir. Le président de la République,
qui a conditionné sa candidature pour la présidentielle de 2017
à la baisse du chômage, déclarait récemment sur Canal+ qu’il « ne veut
rien lâcher ». Un paradoxe, tant il a lâché d’argent public au patrons
sans effet sur l’emploi que ses ministres, sans d’ailleurs trop se forcer,
doivent pédaler pour faire croire que si, si, ça va bien finir par changer.